• Mon neveu Stéphane possède une culture cinématographique certaine! En plus, il écrit dans un style inimitable des analyses de films qu'il publie régulièrement sur sa page facebook. Je pense en toute sincérité que cela mérite mieux.

    J'en copie/colle ici quelques-unes en espérant qu'un lecteur avisé, pourquoi pas avec le bras long, que ce soit dans le milieu des revues spécialisées "cinéma", des radios ou de journaux plus généralistes saura détecter le talent de Stéphane et pourquoi pas lui offrir des tribunes plus larges!

    La légende de Tarzan:

    Personnage légendaire issu des romans d'Edgar Rice Burroughs, Tarzan a profité de ses innombrables incarnations cinématographiques depuis 1918 pour accéder à une popularité universelle. Aussi, Warner Bros s'est lancé dans la production d'une nième aventure du célébrissime homme singe, soit le seul individu au monde capable de porter un slip léopard tout en restant digne et viril. C'est David Yates, le réalisateur à la baguette sur les 4 derniers Harry Potter, qui est en charge de filmer Alexander Skarsgård, échappé lui de la série TV True Blood et donc nouveau Tarzan. L'incandescente Margot Robbie interprète Jane, immuable coup de cœur sans poils de notre héros. Concernant la présence obligatoire de primates à l'écran, l'infographie fait maintenant des merveilles. Ainsi, les singes numériques seront légion et bien plus vraisemblables que l'implantation capillaire de Donald Trump. Avec son budget colossal et son casting fraicheur d'Hollywood, The legend of Tarzan est le grand film d'aventures de cet été. Alors réservez votre liane à compter du 13 juillet.

     Hacksaw Ridge

    Catholique traditionaliste, Mel Gibson n'est pourtant plus en odeur de sainteté à Hollywood. Son dernier grand succès public, Signes, remonte à 2002. Aussi, son éviction du 4ème Mad Max au profit d'un Tom Hardy sans relief est le point final d'une longue déliquescence plutôt injuste. Malgré les mérites de ses dernières apparitions devant la caméra, Le complexe du Castor passe inaperçu; Kill the gringo ne profite même pas d'une sortie en salles et Expendables 3 se tient loin des millions de dollars de recettes des 2 premiers opus. Pour son come-back en 2016, c'est dans le rôle de metteur en scène que Mel Gibson de nouveau à la porte du grand Hollywood. Fort d'un sans faute sur les 4 long-métrages qu'il a réalisé depuis 1993 (L'homme sans visage, Braveheart, La passion du Christ et Apocalypto), Mel signe Hacksaw Ridge. La bobine est légitimement très attendue. Le film retrace l'histoire de Desmond T. Doss, premier objecteur de conscience américain à se voir décerner la médaille d'honneur du congrès lors de la seconde guerre mondiale. Andrew Garfield, dont les 2 Amazing Spider-man n'ont pas tissé bien loin, tient vaillamment la tête d'affiche. Avec ce sujet passionnant et un Mel Gibson toujours sans concessions quand il est en mode réalisateur, on n'attend pas moins que du sang, des tripes, des larmes et de la boue pilonnés aux 4 coins de l'écran. Amenez votre casque!

     L'exorciste

    Si vous voulez voir un film dans lequel on vomi sur des prêtres, regardez L’EXORCISTE de William Friedkin (1973).
    43 ans après sa sortie sur grand écran, L'exorciste reste à ce jour le film le plus terrifiant de toute l’histoire du cinéma. Souvent remémoré via ses séquences chocs impliquant des hectolitres de gerbasse verdâtre, l'utilisation douteuse de crucifix et des insultes proférées qui font passer le "casse toi alors pauv' con" de Sarko pour de la poésie élisabéthaine, L’exorciste est surtout un chef d'œuvre de mise en scène cinématographique. Friedkin a souhaité rapprocher l'esthétique de son film d'un style documentaire réaliste. Il parvient ainsi à immerger progressivement les spectateurs les plus septiques dans une histoire, a priori extravagante, de possession démoniaque. 2 suites et 1 préquel n'ont jamais pu surpasser un tel monument du cinéma d'épouvante. Dans le même genre, seuls Le dernier exorcisme (2010) et The conjuring (2013) ont été bien inspirés et s'en sortent avec les honneurs. En 2001, une version retravaillée de L'exorciste ressort dans les salles obscures. Quelques intégrations numériques et 11 minutes supplémentaires sont ajoutées parmi lesquelles la scène traumatisante de la marche de l'araignée. Une séquence culte qui n'avait pourtant pas fait partie de la mouture initiale de 73 faute d'effets spéciaux concluants. Ce director's cut, ni indispensable, ni honteux a eu le mérite de secouer une nouvelle génération de spectateurs élevés aux long-métrages plus inoffensifs des années 80/90.

    Bien d'autres sont à découvrir sur La-grosse-page-ciné. Vous ne pourrez plus passer à côté de ces textes qui allient connaissances, humour décalé et qualité de style....


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