• Pourquoi a t-on un jour envie d'écrire et pourquoi cherche t-on ensuite à se faire éditer? Les raisons sont multiples et tout à fait personnelles.

    Mais lorsqu'on a accompli ce parcours et qu'on est devenu auteur, un peu comme lorsqu'on est devenu parent, la suite de l'histoire ne vous concerne plus exclusivement. Vous avez créé une oeuvre, imparfaite, mauvaise, réussie et comme pour votre enfant, vous avez (en partie) le choix de son parcours futur.

    Souhaitez-vous que cela reste une création confidentielle, simple accomplissement d'une démarche personnelle, qu'elle soit simplement mise à disposition du lecteur de hasard ou voulez-vous lui assurer un départ solide, la notoriété, la reconnaissance au risque bien entendu d'être confronté à votre propre médiocrité d'écriture?

    Dans mon cas personnel, Nicolas-Dupont.fr est une histoire qui me tient énormément à coeur et je dois dire que de plus en plus le personnage principal, Nicolas m'habite et me côtoie dans mon existence quotidienne. Même si je suis un paresseux de nature, je sais que d'autres aventures viendront et que Nicolas va grandir! J'en ai trop besoin et envie!

    Et si j'ai pu rêver de devenir riche avec ce premier livre, en fait mon envie profonde est différente, je voudrais être lu et "évalué". C'est l'aspect qui m'a le plus intéressé depuis octobre 2013, date de sortie du roman. J'ai beaucoup apprécié les commentaires reçus jusqu'à présent mas je doute malgré tout de leur totale objectivité parce que soit la famille, soit des blogueurs(euses) amicaux(ales) ne sont pas forcément les lecteurs les plus à même de vous montre vos faiblesses et vos défauts d'écriture.

    Donc, j'ai cherché à assurer une plus grande diffusion à mon histoire. Le Book-crossing n'a pas été couronné de succès (les Français n'aiment pas les livres errants..), Facebook m'a apporté quelques lecteurs supplémentaires, la Librairie des Inconnus fait un super travail et je les en remercie encore ici très sincèrement et j'ai découvert "MonBestseller.com".

    Sur ce site, vous pouvez placer votre livre en lecture gratuite et recevoir commentaires et notes des lecteurs. Bien entendu le site vous propose des "aides" payantes pour favoriser la visibilité de votre ouvrage.

    Alors, côté positif, 250 lecteurs en un mois, ce n'est pas du Musso mais c'est très significatif quand même, j'en suis fier. Côté négatif, très peu de commentaires et une seule note donnée non pas au roman mais à l'extrait que j'avais placé au départ. Bref, ce n'est pas extraordinaire non plus!

    Le livre sera disponible jusque la fin du mois et je le supprimerai du site à ce moment là. Si vous ne l'avez pas encore fait, je vous invite donc à le lire et surtout SVP à le noter ou à le commenter.

    Pour la suite, je souhaiterais qu'un étudiant dans le domaine du cinéma ou des média me crée un book-trailer, une bande annonce du roman et j'aimerais travailler avec un adaptateur capable d'en faire un scénario de film. Beaucoup d'ambition donc, mais n'est ce pas ce qui nous anime tous pour nos... enfants?


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  • Dans le monde, en Europe et particulièrement en Italie, l'émotion est très forte face aux drames quotidiens qui se déroulent en mer Méditerranée.

    Même si le problème est mondial, les déséquilibres économiques entre pays riches et pauvres, les guerres, les extrémismes religieux, même si les européens et surtout les Français ont une énorme responsabilité dans le chaos libyen (rappelez-vous Sarkozy prenant tout le monde de vitesse pour bombarder la Libye, probablement pour des raisons très éloignées du bien-être des populations locales....), l'Italie se retrouve pratiquement seule pour faire face aux tentatives désespérées de milliers d'hommes, femmes et enfants pour fuir l'enfer et tenter de pénétrer dans l'oasis de sécurité (à défaut de prospérité) que représente l'Europe à leurs yeux.

    Compte tenu de cet isolement et parce que l'Italie s'apprête à vivre des élections régionales partielles appelées à servir de baromètre politique entre une droite en pleine re/décomposition et une gauche au bord de la crise de nerfs, les images de ces embarcations à la dérive, de dizaines de corps sans vie flottant autour d'une épave et les récits insupportables qui les accompagnent provoquent des débats acharnés

    Les arguments principaux sont les suivants:

    Avec Khadafi, les Libyens restaient chez eux et un accord avait été trouvé entre l'Italie et la Libye pour le rapatriement des clandestins,

    Il faut organiser un blocus maritime des côtes africaines, l'Italie ne peut pas accueillir tous ceux qui arrivent! Certains parlent même de bombardements!

    Et évidemment de nombreuses critiques vis-à-vis de Bruxelles et de l’égoïsme des autres pays européens, notamment la France, elle aussi méditerranéenne!

    À première vue, ces phrases peuvent paraître sensées. Comme elles émanent le plus souvent de la droite, voire de l'extrême droite italienne et en particulier du leader de la ligue du nord, il est utile de chercher un peu plus loin ce que les mots cachent comme réalité.

    L'accord entre Khadafi et Berlusconi était une honte absolue. Renvoyer chez un dictateur sanguinaire des pauvres gens qui avaient tout donné pour quitter le pays était de la même veine que le renvoi en Allemagne nazie des juifs émigrés en France, c'est à dire les envoyer à une mort certaine!

    Le blocus et a fortiori le bombardement des ports c'est le départ d'un engrenage menant à la guerre. Autant alors le dire clairement, ceux qui sont en faveur de cette mesure radicale (oh pardon!) amèneront la guerre aux portes de l'Europe et très probablement ne feront qu'aggraver le chaos régional et empirer la situation des populations.

    Sans aller jusqu'à la guerre, donner l'ordre aux bateaux italiens (militaires et civils) de ne plus recueillir de réfugiés, c'est tout simplement un crime humanitaire indigne de notre civilisation. Comment laisser se noyer des femmes et des enfants sans réagir et venir à leur secours. Quand on connaît la solidarité des gens de mer, probablement un tel ordre ne serait pas suivi, en tout cas il faut l'espérer.

    Finalement oui l'Europe est en dessous de tout sur ce dossier. De la brutalité des conséquences de Schengen à l'incapacité de prendre une position commune et solidaire, l'Union européenne (les gouvernements des États membres et non pas Bruxelles en tant que telle) n'est pas du tout à la hauteur ni du drame actuel ni de celui à venir si la violence et donc la misère se généralise en Afrique du nord.

    Mais le but de ce texte est de mettre en évidence que la plupart des électeurs de ces partis de droite et d'extrême droite, la plupart de ces braves gens qui trouvent que oui les Italiens (mais c'est vrai partout et surtout chez nous en France) doivent avoir priorité, qu'il y a trop d'étrangers, qu'il faut renvoyer ou repousser ces naufragés loin des côtes sont de braves chrétiens à qui on a inculqué le sens du pardon, la valeur de la miséricorde et du partage. J'ose espérer qu'ils ne se rendent pas compte que leur réflexion, leur soutien à ces propos simplistes, leurs votes signent l'arrêt de mort de milliers d'êtres humains, notamment de femmes et d'enfants dont le seul crime est d'être nés du mauvais côté de la Méditerranée!


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  • Depuis plusieurs jours, je n'ai pas eu la possibilité de revenir à mon cher blog si ce n'est pour de trop courts échos d'ailleurs très confus. Il est grand temps que je vous donne un peu de nouvelles fraiches.

    Le Salon du Livre de Paris devait être l'occasion pour Nicolas-Dupont.fr d'être présenté à un public très large et très connaisseur. Je me faisais un plaisir de cette opportunité offerte par les amis de la Librairie des Inconnus.

    J'ai préparé et expédié les exemplaires demandés mais malheureusement, presque à la dernière minute, les organisateurs du Salon ont refusé de laisser un stand à la LDI sous prétexte qu'elle n'était pas une "vraie" librairie, c'est à dire une librairie physique avec un vrai local. Bien entendu, puisque tout le travail de la LDI est d'assurer la promotion, l'audience et éventuellement le succès d'auteurs inconnus ou presque, à travers les réseaux sociaux, blogs, FB, Twitter et autres.

    Donc, cette occasion perdue a créé une grande frustration et à vrai dire de la colère. Je retrouve les mêmes réflexions que lors de l'Académie Balzac. On vous propose de participer à une compétition dont les règles favorisent de facto les auteurs déjà reconnus et patentés. Ici, le Salon du Livre démontre qu'il est au service des auteurs à succès, puissamment appuyés par leurs maisons d'édition au lieu de favoriser la distribution d'oeuvres, probablement inégales, maladroites ou imparfaites mais toutes reflets de l'intelligence, de la créativité et de l'imagination de leurs auteurs. Passons!

    J'ai découvert le site monbestseller.com. J'y ai déposé le texte du roman pour quelques jours ou semaines. Vous avez ainsi la possibilité de le lire, de le commenter et de le noter. Merci de diffuser autant que possible cette information. J'écris surtout pour cela, être lu et recevoir les commentaires des lecteurs. Je les espère favorables et positifs parce que c'est agréable de lire que ce que l'on a imaginé et écrit plait mais sincèrement, je tire aussi profit de ceux qui sont plus critiques. 

    Alors, je vous donne rendez-vous sur le site et je vous souhaite une bonne lecture en compagnie de Nicolas. http://www.monbestseller.com/manuscrit/nicolas-dupontfr

    Ses aventures suivantes progressent lentement mais sûrement. Vous en saurez bientôt plus!


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  • Vous allez me dire que je suis fou, j'aimerais mieux que vous pensiez "étrange", même si quelqu'un a dit que le fou était une minorité réduite à l'unité, ce qui me séduit assez! Je n'ai pas encore achevé le second épisode des aventures de Nicolas-Dupont que je travaille déjà au 3ème. Celui-ci se passera dans le milieu du football.

    Je vous livre un des passages dans lequel interviennent deux joueurs qui me sont très chers...mais je ne vous en dit pas plus, le début, c'est celui de leur carrière bien évidemment!

    Le match devient plus tendu, plus haché, plus brutal. Les 65000 spectateurs poussent leur équipe avec leurs chants et tout le stade attend et espère cette délivrance du 2ème but, celui de la victoire qui permettra à l'OM de se qualifier à nouveau pour la ligue des champions.
    Et les offensives marseillaises se succèdent sans interruption comme les vagues de la grande bleue toute proche. Depuis un bon moment l'équipe adverse ne franchit plus la ligne du milieu de terrain et désormais elle se contente de contenir comme elle peut les attaques incessantes sans plus chercher à construire.

    L'arbitre assistant indique qu'il reste 5 minutes de temps additionnel. Un compte à rebours fatidique est engagé, qui réduit inexorablement les chances de victoire des Marseillais.
    L'entraineur olympien tente alors un coup de poker et prend une décision inattendue. À la surprise générale, il décide le remplacement de ses 2 attaquants vedettes. Ces deux joueurs, achetés au prix fort au cours de l'été précédent, sont les vrais "chouchous" du public et même si leurs tentatives sont restées vaines jusque-là, le stade gronde en voyant leurs numéros s'afficher sur le panneau de l'assistant. Ainsi les changements sont confirmés par le speaker au milieu de nombreux sifflets.

    Les commentateurs demandent fébrilement l'antenne et se perdent en analyse de cette initiative.
    Il faut dire qu'à 3 minutes de la fin d'un match aussi important pour le club, voir l’entraîneur faire entrer en jeu deux inconnus pour remplacer deux attaquants confirmés et talentueux, paraît un acte de folie pure, surtout dans un stade plein d'un public aussi bouillant et caractériel que celui de la grande métropole provençale.
    En outre, l’entraîneur lance dans le jeu deux gamins, deux frères, Lorenzo et Gabriele de 19 et 17 ans. Tous les deux appartiennent au Centre de formation du club. Lorenzo file en courant vers l'aile droite en remplacement de l'Argentin Massallas et Gabriele, le plus jeune, pénètre sur le terrain pour remplacer purement et simplement le meneur de jeu serbe, Kristanic.

    Le jeu reprend et le même scénario se poursuit. La fébrilité s'empare des deux équipes qui semblent presque jouer en regardant le chronomètre du stade. Les deux entrants n'ont pratiquement pas touché le ballon et 45 secondes restent à jouer quand l'arbitre siffle un nième coup franc en faveur des Marseillais.

    Sans hésiter, Gabriele place la balle posément au sol, à une trentaine de mètres environ du but, légèrement sur la gauche. Plusieurs joueurs l'entourent, les spectateurs retiennent leur souffle, les commentateurs font des pronostics sur le tireur.
    Mais c'est bien le très jeune garçon qui, après un dernier regard vers sa cible, prend son élan et frappe la balle du pied gauche. Le ballon s'élève, il reste 30 secondes à jouer, il contourne le mur adverse, sa trajectoire surprend le gardien qui tente en vain de le dévier et le stade se lève, plein d'espoir, quand la balle frappe sans vitesse la barre transversale du but rebondissant au sol à quelques centimètres de la ligne de but. Une clameur de déception remplit le stade mais elle se transforme instantanément en hurlements de joie lorsque Lorenzo pousse la balle au fond du goal, malgré un plongeon désespéré du gardien.
    L'arbitre accorde le but et siffle la fin du match dès la remise en jeu. Marseille gagne, Marseille se qualifie! Le public exulte et cette nuit Marseille retentira des klaxons, des sirènes et des chants jusqu'à l'aube.
    Les deux frères se précipitent l'un vers l'autre et se tapent dans la main. Ils sourient, tous les deux au comble du bonheur. Les joueurs portent en triomphe leur entraîneur. Un tour du stade est réclamé par le public et toute l'équipe, y compris les remplaçants et les techniciens s'y soumettent bien volontiers. C'est une communion magnifique dans la joie de cette belle mais difficile victoire.

    Un journaliste télé s'approche de Gabriele qui appelle son frère avant de répondre aux questions du reporter.
    - Gabriele, quel souvenir pour vous! Vous prenez le risque de tirer ce coup franc malgré votre jeune âge et vous le ratez, quelle chance que votre frère ait réussi à reprendre la balle, non?
    Un magnifique sourire espiègle éclaire le visage du jeune garçon.
    - Tu entends Loré, il dit que je l'ai raté! On lui montre?
    Le journaliste reste interloqué. Il fait signe au cameraman de suivre les deux garçons qui se dirigent vers un but en prenant au passage un ballon.
    - Décidez vous-même où vous le mettez, dit Gabriele au journaliste. Celui-ci place la balle au sol, le garçon s'élance et à nouveau la balle plane vers le but dans une courbe élégante et à nouveau elle rebondit sur la barre, Lorenzo surgit et pousse la balle au fond de la cage vide.
    - On s'entraine ensemble depuis près de 10 ans. Ce coup-là on le réussit presque toujours, on s'y exerce chaque jour après les entraînements et il y a deux semaines environ, le coach nous a vus. Il nous a demandé de le refaire et sur 10 fois, on en a réussi 9. Vous voyez, je n'ai pas raté….
    Le journaliste reste bouche bée.
    Les deux garçons filent déjà vers le vestiaire en pouffant de rire! Heureux comme jamais!


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  • Je reviens d'un week-end prolongé dans les Landes chez un de mes frères. Nous avons pu profiter d'un temps partiellement printanier pour admirer la beauté de certains sites.

    Tout d'abord la dune du pilat un endroit vraiment particulier que nous avons pu découvrir sous un beau soleil. Ici, un effort physique assez violent si vous osez l'ascension directe de la dune, vous offre ensuite la contemplation d'un paysage magnifique dont une vue unique, variant en fonction de la marée, sur les bancs de sable qui rendent particulièrement délicates les manœuvres marines d'accès au (ou de sortie du) Bassin d'Arcachon.

     Un paysage est le fond du tableau de la vie humaine. Bernardin de Saint-Pierre

     

     

     

     

     

     

     

     Un paysage est le fond du tableau de la vie humaine. Bernardin de Saint-Pierre

     

     

     

     

     

     

     

    Bien entendu, qui dit Landes, dit forêt mais aussi plage. Ainsi, on peut dire que d'Arcachon à l'Espagne, court quasiment sans discontinuité, une longue plage de sable de plus de 100km.

    S'agissant de l'océan atlantique le bord de mer offre partout le spectacle magnifique de la puissance des vagues et ramène sans cesse le promeneur à sa petitesse ridicule face à la beauté et à la force de la Nature libre et éternelle.

    C'en est donc presque à pleurer de dégoût et de honte quand les yeux se portent là où la mer vient vomir son trop plein de déchets et surtout de matières plastiques que nous, hommes nous prétendant maîtres de la Nature, lui infligeons quotidiennement par milliers de tonnes.

     Un paysage est le fond du tableau de la vie humaine. Bernardin de Saint-Pierre

     

     

     

     

     

     

     

     Un paysage est le fond du tableau de la vie humaine. Bernardin de Saint-Pierre

     

     

     

     

     

     

     

    C'est un lieu commun de rappeler que l'océan est notre origine, que la mer est notre mère à tous, à toutes les espèces vivantes.

    C'est déjà un triste constat que celui d'avoir anéanti en si peu de temps, la capacité nourricière des mers du monde mais c'est une faute suicidaire, après avoir saccagé les fonds, d'avoir transformé l'élément liquide en une vaste poubelle.

    Je ne jette pas la pierre aux Landes, le même constat hélas, est à faire partout, seulement masqué par endroit par l'habileté humaine à gommer la réalité profonde au profit d'une apparence rassurante et en fait déresponsabilisante.Est-ce suffisant qu'un tractopelle vienne offrir au touriste, un endroit débarrassé des détritus pour y poser sa serviette?

    Quel monde laisserons nous à nos enfants? Est-ce que quelqu'un saura un jour arrêter cette démarche irresponsable?

    Je suis très pessimiste. Hier une émission italienne montrait l'empressement des Autorités italiennes à contenter les pétroliers qui veulent multiplier les puits en Calabre (où le niveau de pollution des nappes aquifères impacte est déjà préoccupant pour la Santé) mais surtout aux environs de la Sicile, là où l'activité sismique est particulièrement forte. Pour quelques millions d'euros, des humains sont prêts à prendre le risque de ruiner les fonds et l'activité touristique d'une des plus belles zones de la Méditerranée. Comme le rappelait un des intervenants, lorsque l'appât du gain porte à ce niveau d'inconscience et d'irresponsabilité, on ne parle plus de fautes mais de crimes!

     

     


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