• François et la gauche retrouvée!

    Si quelqu'un, quelque part en Europe, tient régulièrement un discours progressiste, généreux, social, ouvert et multiplie les appels à la Paix, à la tolérance à la solidarité et à l'optimisme, c'est bien François.

    François serait donc vraiment de gauche? Tous ceux qui doutent que ce soit possible à ce niveau de responsabilité morale et de pouvoir, sont bien obligés de noter une constante dans sa démarche, dans ses paroles et dans ses actes.

    Et c'est incontestable même pour un athée, en quelques mois, l'Eglise catholique, a initié un virage inattendu et remarquable pour quitter ses positions traditionnelles archaïques et obscurantistes, et s'ouvrir à la modernité. Plus encore, elle reprend un discours de (vraie) générosité et de proximité des plus faibles, notamment des immigrés, que personne n'entendait plus depuis des siècles (beaucoup).

    Car oui malheureusement, ce n'est pas du Président de la République française, en principe socialiste, dont il s'agit mais bien du Pape.

    Ainsi, dans une de ces prises à contre-pieds, qu'aiment l'Histoire et l'Actualité, le plus progressiste des deux François (le seul?) n'est pas celui que des millions de Français ont élu pour un programme de gauche (ennemi de la Finance, etc.) et qui, au final, s'engage toujours plus avant dans une politique libérale socialement dévastatrice mais celui que quelques dizaines de Cardinaux ont mis à leur tête, pensant qu'il poursuivrait tranquillement le chemin tracé par ses prédécesseurs, proche des puissants et loin de l'enseignement du Christ.

    C'est intéressant de constater que les principales valeurs socialistes vomies par les pouvoirs financiers, industriels et ... religieux, à savoir la solidarité, le refus des excès et la protection des humbles sont aujourd'hui dans la bouche du Pape et qu'il y ajoute même des avancées sociétales incroyablement audacieuses. Bien sûr, le Pape ne les voit pas comme socialistes mais comme l'expression logique et cohérente de son devoir de Chrétien!

    Dans le même temps, les Socialistes au pouvoir en France, n'en finissent pas de désespérer les classes moyennes et inférieures, en tournant le dos à leurs valeurs et en tenant un discours sécuritaire, économiquement libéral, aux ordres des grands groupes capitalistes.

    Il est trop tôt pour dire si le Pape réussira à freiner le déclin de l'Eglise et à renforcer les effectifs de croyants mais il est d'ores et déjà évident que M. Hollande va vider les prochaines urnes, des bulletins de vote de gauche.

    Finalement, un Pape qui arrive après un "personnage médiatique" comme Jean Paul 2 dont on loue l'envergure politique en oubliant son immobilisme religieux, démontre une capacité réformiste religieuse inattendue dans une humilité réelle et (apparemment) sincère qui en renforce l'impact. Si ces ennemis lui en laissent le temps (rappelons nous le sort de Jean Paul 1er qui lui aussi avait tenté de réformer Rome), François pourrait donc un Très Grand Pape enfin en phase avec l'origine de l'Eglise.

    François Hollande, lui, risque d'être la déception de trop, pour un peuple de gauche lassé de ne compter qu'aux périodes électorales, et surtout d'incarner un bilan catastrophique en termes de chômage, de recul social, de perte d'influence de la France en Europe avec la quasi disparition du français à Bruxelles sans compter que son quinquennat risque de s'achever sur un score honteux et alarmant du Front national.

    Alors moi Pape, ou moi Président?


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