• Je mesure le chemin parcouru en un peu moins d'un an. En août 2013, je disposais d'un manuscrit achevé et je cherchais un moyen de le reproduire, je ne dis même pas éditer.

    Puis grâce aux Editions du Net, le livre a vu le jour en tant que roman achetable et donc lisible par le grand public. J'en étais très fier et très heureux mais je savais que cela ne constituait encore qu'une première étape.

    En effet, au delà du cercle familial, je me demandais comment faire connaitre le roman et, croyez moi je suis sincère, comment obtenir des commentaires, des critiques pour m'améliorer. Ce dernier point est pour moi, qui ne vis pas de l'écriture ;-), le plus important.

    Alors est né ce blog. L'idée était d'accompagner le livre en en expliquant certains éléments pour susciter l'intérêt d'éventuels lecteurs.

    Très vite le blog a pris sa propre importance. D'abord parce qu'un soutien à 5 visites par semaine n'est pas très utile pour faire connaitre le premier roman d'un auteur inconnu, il me fallait développer l'audience du blog, référencement, écriture d'articles, participation à des concours, liens avec d'autres blogueurs, je me suis pris au jeu et là encore je suis assez fier du résultat.

    Ensuite, j'ai progressivement développé une importante rubrique de réactions à l'actualité. Je sais que cela manque peut-être d'intérêt pour la plupart d'entre vous mais voilà, j'ai une conviction absolue: C'est un devoir pour ceux qui savent et peuvent le faire de dénoncer, expliquer, critiquer ou réagir non pas par intolérance ou sectarisme mais pour donner au plus grand nombre une autre vision que celle des média "officiels", il faut s'exprimer!

    Finalement, j'ai accédé à Twitter et à Facebook.

    Twitter: @lmlgtc

    Facebook: https://www.facebook.com/nicolas.dupont.31586

    Page dédiée au roman: https://www.facebook.com/pages/Nicolas-Dupontfr/1419812501589202

    Facebook, je le prends ni plus ni moins que comme une base documentaire. J'y picore des échos, des vidéos, des initiatives qui m'intriguent, m'intéressent ou m'interpellent, je soutiens plusieurs individus en espérant qu'ils sont tels qu'ils se décrivent et je "ping pong" avec quelques proches pour plaisanter.

    Ah oui, je participe aussi avec plaisir à la "Librairie des Inconnus" qui effectue un super travail pour aider à la diffusion des "petits" auteurs.

    Tout ça explique en partie (le reste c'est ma fainéantise) le retard mis à écrire mes deux projets en cours, mais tout vient à point à qui sait attendre! J'y arriverai.

    J'espère que le 6 octobre vous passerez en masse sur ce blog pour me souhaiter un joyeux premier anniversaire, notez la date et qui sait une petite surprise pourrait récompenser certain(e)s visiteurs(ses)....

     


    9 commentaires
  • J'ai sur Monsieur Rocard une opinion balancée.... J'ai  le souvenir du troublion du PSU (années 70) qui prônait l'autogestion (mai 68était encore vivant), j'ai l'image d'un homme politique intelligent mais trop naïf pour s'opposer à un Mitterrand déterminé à conserver le pouvoir, j'ai enfin la tristesse de voir un député européen vieilli et parfois un peu dépassé, en tout cas souvent brouillon et difficile à suivre. En plus, je n'ai pas vraiment apprécié un parcours politique qui l'a mené de l'extrême gauche à l'aile molle d'un PS trop centriste!

    Je suis donc tout à fait à l'aise pour le féliciter pour sa tribune publiée dans Le Monde, dans laquelle il souligne, pour les dénoncer, les responsabilités anglaises dans l'échec de la construction européenne actuelle, tout au moins pour ses aspects politiques et démocratiques. http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/06/05/amis-anglais-sortez-de-l-union-europeenne-mais-ne-la-faites-pas-mourir_4431399_3232.html

    En vérité, il y a peu à ajouter, je dirais plutôt à enlever le paragraphe un peu trop élogieux sur un passé anglais glorieux qui se serait donc transformé en politique anti-européenne dans les 50 dernières années.

    Au contraire, tout au long de son existence, l'Angleterre n'a eu de cesse d'empêcher l'émergence d'une puissance hégémonique sur le continent européen. Et pour ce faire, la plupart du temps, elle a agi en sous-main créant et poussant à la guerre, dans son propre intérêt, des coalitions à géométrie variable.

    Pour beaucoup de Français, au moins jusqu'à la fin du XIXème siècle, c'est bel et bien l'Angleterre qui représentait le véritable ennemi héréditaire.

    Mais probablement grâce à, ou plutôt à cause de, son ex-empire colonial transformé en espèce d'appendice commercial réservé plus ou moins lié à la Couronne de Sa Majesté, l'Angleterre a mis plus de temps encore que les autres pays européens à réaliser, à comprendre, à accepter qu'elle n'était plus une puissance mondiale ni militaire (pas même navale), ni politique (trop proche des USA), ni économique.

    Et finalement, là où, en lançant les bases du projet européen, France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg ont vu une perspective d'avenir, de prospérité et surtout de paix, même au prix d'une perte consentie de souveraineté, l'Angleterre n'a vu qu'une menace économique de ses propres intérêts.

    Merci aussi Monsieur Rocard de reconnaitre que ces élargissements successifs, surtout depuis 2004, mais probablement dès 1995 avec les pays du nord, ont rendu ingouvernable une Union fonctionnant encore dans trop de domaines, à l'unanimité et accueillant trop rapidement des pays sans culture de collégialité, base même de la fondation de l'Europe.

    Mais si faire le diagnostic et évaluer la situation avec franchise et honnêteté est non seulement intéressant mais utile, j'attends avec impatience et intérêt, la suite, à savoir vos propositions (ou celles du Parti Socialiste Européen) pour remettre l'Europe sur les bons rails, reprendre la voie de l'intégration politique, tourner la page de l'intergouvernementalité et revenir à l'esprit des Fondateurs.

    Pratiquement, une Renaissance, un second départ et certainement la survie de l'Europe est à ce prix. Mais qui en est capable? Qui pour lancer une telle démarche? Combien accompagneraient alors l'Angleterre dans le refus d'une telle Union?


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  • Je suis toujours très réservé sur les commémorations d'évènements de guerre. Comme disait Coluche, les anciens combattants ne devraient pas tant célébrer leurs combats, leurs souffrances et/ou leurs sacrifices, que chercher à promouvoir la paix et l'entente entre les peuples.  Et en général (oh pardon!), drapeaux, défilés militaires et discours d'images d'Epinal ne vont pas vriament dans ce sens.

    Or, hier, du moins sur la base des extraits qui ont été cités à la radio, dans son intervention à l'occasion du centenaire du démarrage de la grande boucherie de 1914, M. Hollande a largement mis en avant cet aspect de transmission aux générations suivantes de la valeur suprême de la Paix, soulignant à juste titre qu'il était toujours nécessaire de veiller à la préserver même en Europe en 2014.

    M. Hollande a également rappelé que si les "ennemis héréditaires" qu'étaient la France et l'Allemagne ont su sortir d'une logique de domination, de suprêmatie et de haine pour jeter les bases d'une relation "normale" et surtout pacifique, à la base de la construction européenne, d'autres états devraient en prendre exemple, faisant allusion au proche-orient et à la guerre à Gaza.

    En 1949, dans son fameux roman 1984, Georges Orwell avait décrit les bases sur lesquelles,  une dictature pouvait asseoir son pouvoir, dont le fameux principe selon lequel "la guerre, c'est la paix". C'est à dire, déclencher une guerre (à l'extérieur) pour assurer la paix (civile et sociale) chez soi!

    En 1951, Isaac Asimov publiait "Fondation" un roman d'anticipation dans lequel une civilisation renonçait à la force au profit du commerce, sur la base d'une idée aussi simple qu'évidente "la violence est le dernier refuge de l'incompétence".

    La guerre n'est jamais la solution et surtout pas quand elle cherche à nier une aspiration de liberté. Israël mieux que quiconque connait le prix du sang et de l'intolérance, c'est donc toujours aussi incompréhensible de voir ce pays symbole, tomber à son tour dans l'usage abusif de la force et de la brutalité.

    Je sais, je sais, vous allez me dire que le droit à la sécurité d'Israël est tout aussi respectable et je suis d'accord avec vous! Mais osez me dire que vous êtes certains que la sécurité d'Israël est mieux assurée en cultivant la haine, le désir de vengeance et le désespoir de ses adversaires d'aujourd'hui qu'en tentant honnêtement de nouer un dialogue, de tendre la main et de créer des passerelles d'échanges culturels, économiques, scolaires, sportifs avec ses voisins?

    Est-il impossible aux dirigeants d'Israël, s'ils le souhaitaient vraiment, de copier l'exemple de la France et de l'Allemagne? Certes, la réalité actuelle du proche-orient nécessite un courage politique très élevé et la volonté d'affronter d'autres thèmes en interne (le poids des fondamentalistes religieux notamment) mais la Paix a un prix, personne ne le nie et surtout le principe d'Orwell n'est pas une garantie éternelle, au bout du compte la guerre même gagnée militairement finit le plus souvent par perdre aussi le vainqueur....

     


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