J'habite à Bruxelles depuis près de 5 ans dans un quartier considéré comme résidentiel bourgeois. Pas le 16ème arrondissement de Paris mais pour Bruxelles, une zone de vie plutôt enviée.

La station de métro la plus proche est à 500m, la ligne traverse le quartier européen (environ 25000 postes de travail) et s'enfonce ensuite dans le centre de Bruxelles. Bref, une ligne de transport en commun stratégique et qui devrait faire l'objet d'un soin particulier dans l'environnement saturé de voitures d'une ville qui se proclame pourtant capitale verte de l'Europe.

Et ben, si c'est ça le traitement particulier mieux vaut s'en passer. Retards et incidents quasi permanents, matériel vétuste, fréquence détestable.

Sur ce dernier point en particulier, soit certaines personnes n'ont jamais entendu parler du concept d'heures de pointe, soit ils font exprès. Ensuite, est-ce possible en 2013, qu'une société de transport en commun n'ait pas encore compris que les vacances scolaires concernent surtout les enfants et que certains travailleurs n'apprécient que modérément des attentes de 8mn entre 2 rames qui arrivent évidemment bondées.

D'ailleurs, pourquoi se priver de ces périodes pour au contraire améliorer le service et ainsi peut-être gagner de nouveaux clients? Ce serait au moins aussi efficace que ces campagnes de publicité débilitantes, même si quasiment inaudibles, rabachées tout au long de la journée.  

Un bon point, les travaux facilitant l'accès aux stations par un ascenseur. Dommage qu'à Bruxelles, s'il est maintenant plus facile de parvenir jusqu'au quai, pouvoir entrer dans une rame et surtout voyager confortablement reste toujours hypothétique.

Ce matin par exemple, à part qu'il n'y avait personne sur le toit, le métro ressemblait davantage à un train indien qu'à ce qu'on peut attendre d'une capitale moderne et riche de l'Union européenne.

Mais "nous faisons le maximum pour rétablir le trafic normal", non, s'il vous plait pas le normal, celui qui fonctionne! 

Ce texte participe au jeu de l'alphabet de l'Annuaire pour les Nuls...

La Grèce est le berceau de notre civilisation occidentale. Tout a été pressenti par les grands philosophes et nombreuses sont leurs "trouvailles" à nous servir encore aujourd'hui.

Prenons le i grec, le Y. Au départ c'était un U (comme nous l'entendons aujourd'hui) majuscule seulement, d'ailleurs le nom grec du i grec (Y) est upsilon, simple u.

Et pourquoi simple u? parce que phonétiquement c'était plutôt "ou" au départ et donc il a fallu ôter ce o parasite. C'est louche ça, non? Ce seraient les Romains, toujours très pragmatiques qui ont créé la version minuscule y.

Et effectivement avec ce préambule, on pouvait se douter que rien ne serait jamais simple avec Y. Tout d'abord comment la classer. Est-ce une voyelle ou une consonne? 

La question n'est pas close, on trouve de tout: voyelle assénée avec assurance par certains, double voyelle, subtilent d'autres, semi-consonne poussent mêmes des extrémistes de la phonétique. Bref rien d'un simple u en tout cas.

Et pourtant on l'aime notre y, il y a (et vlan) même ceux qui croyent (hou là) que c'est une lettre magique. D'une certaine manière ils ont raison d'y croire. Quelle autre lettre est capable de lancer un pont entre 2 autres voyelles (justement) sans que l'une ou l'autre ne doive s'effacer? voyou? kayou (non là tu exagères). Quelle autre lettre est capable d'imposer un "s" à l'impératif présent d'aller, allez, cherche, vas-y (ho mince!).

N'oublions pas que si le Y était à la source un "ou", le sourcier lui sait où avec son Y (oui je sais là ça devient complexe, j'explique sur demande).

Dans un tout autre registre, ce n'est pas moi qui le dis, mais c'est bien à cause du y que certains relient l'utérus à l'hystérie et que le lycaon n'a rien à voir avec le lion, nom d'un chien!

Bref, sans être née de la dernière pluie, le i grec n'a pas fini de faire couler de l'encre et de nous en mettre plein les yeux.

    Ce texte participe au jeu de l'alphabet de l'Annuaire pour les Nuls....

La lettre Z est souvent la dernière mais il ne faut surtout pas l'en blâmer, Si jamais, vexée, elle en vient à progresser, plus rien ne sera comme avant!

Connaitre quoi que ce soit de A à Z ne sera plus du tout un gage d'exhaustivité,

Comment donner un ordre ou une instruction ferme à plus de deux personnes? "ça suffit maintenant, tais toi et toi aussi et toi aussi et..." fini le "taiseZ-vous!!!!!!!!!!" 

Comment être poli, respectueux? impossible sans un Z en lanterne rouge! Tout le monde se tutoie et hop, encore une perte de repères en plus, LOL!

D'ailleurs on oublie trop souvent (surtout au scrabble) que la lettre Z commence 771 mots de la langue française et on oublie donc de la féliciter. Sans elle, (vous avez dit sanzelle?), finie la Zone pour les ZaZous, plus de Zakouskis à ZanZibar avec les Zombies Zoulous , rayés de la liste, les Zèbres, et pour les Zébus, désolé, il n'y a plus de Zoo! .

Certes il y aurait aussi des bons côtés si le Z perdait la tête, Zoe (disons Joe) ne ZoZoterait plus et elle ne ramèrait plus de Zéro à la maison!

Mais, attention! justement sans Zéro, impossible de calculer dans notre système actuel, vous dîtes "pas grave? on repassera au boulier", vous êtes ZinZins ou quoi?

Et tiens quel est ce bruit, une course de chevaux?

Un cavalier, qui surgit au coeur de la nuit, court vers l'aventure au galop? Son nom? il le signe à la pointe de l'épée d'un .... "coupe coco! ça va pas! on la refait!"

Zut alors!

Créer un personnage et écrire son histoire constituent une démarche très spéciale intellectuellement. L'image qui me vient à l'esprit est celle d'une grossesse, il y a plus de similitudes qu'il n'y parait à première vue.

Il y a le thème de l'histoire qui un beau jour s'impose à vous, comme une fécondation spirituelle.

Il y a ensuite les premiers fourmillements dans le cerveau et assez vite après dans les doigts sur le clavier du PC. Des idées se mettent en place, le personnage se profile, se précise. C'est un peu comme les premiers mouvements du bébé dans le ventre de sa mère. 

Pas forcément 9 mois plus tard, parfois beaucoup plus (un éléphant?), le personnage existe, il traverse l'aventure imaginée, il agit, il réfléchit, il est! C'est évidemment la naissance.

Plus tard, on s'aperçoit que le personnage vous échappe, il crée aussi en partie son propre environnement, il grandit, il s'affirme, il mûrit.

Dans Nicolas, il y a beaucoup de moi. Ce n'est pas seulement par facilité, même si évidemment, écrire, décrire ce qu'on connait bien est plus facile qu'imaginer une fiction totale. Non, c'est que j'ai voulu un personnage banal, un homme comme vous et moi, donc j'ai choisi moi!

Dans les commentaires que j'ai reçus, on me dit la famille est trop présente, justement c'est pour cette raison. Nicolas, pour décorer son bureau, quand il arrive d'un voyage professionnel commence par appeler sa femme. James Bond ne le ferait pas, mais Nicolas n'est pas James.

On me dit, la seconde partie de l'histoire est trop rapide. C'est un peu pour la même raison, Nicolas doit affronter et surmonter une pression sur lui. Mais ce qui est derrière, la conspiration "internet" n'est pas de son domaine, ce n'est pas lui qui peut "résoudre" cet aspect comme ni vous ni moi, en tout cas pas moi, ne saurions résoudre une énigme policière internationale.

Dans mes projets Nicolas va évoluer vers un rôle de journaliste curieux. Comme il est devenu grand , il va apprendre à se débrouiller un peu plus seul mais quand même sa famille restera son ancre en cas de besoin.

Ce qui m'intéresserait davantage de comprendre, c'est comment le lecteur pense qu'il aurait réagi à la place de Nicolas, non pas face au message dans la bouteille, c'est pour lancer l'histoire avec un élément fantastique, mais face à la tentation et à la corruption probable!

Swirl est un blog de la plateforme ekla créé par une jeune fille. C'est elle que j'ai choisie pour ouvrir cette rubrique parce qu'elle s'est montrée particulièrement accueillante à la création de Nicolas-Dupont. Allez le visiter, c'est super sympa: http://mywords.eklablog.com/

Comment t'es venue l'idée de créer un blog et comment as-tu choisi le sujet?

Au départ, je suivais plusieurs blogs dont un particulièrement. Lorsqu'il a fermé, c'est là que j'ai eu envie de créer mon propre blog. J'avais envie de partager ce que j'écrivais et lisais avec d'autres personnes que mes proches pour avoir d'autres avis. Pour moi, ça représentait une expérience "inédite" et intéressante que j'avais envie de tenter.

Tu es lycéenne, autour de toi, combien de tes copains/copines savent que tu gères un blog, combien en ont un?

Au lycée, aucun des mes amis ne sait que j'ai un blog parce que je voulais vraiment séparer les "espaces". Il me semble que trois filles gèrent un blog ensemble, mais je ne suis pas sûre. Par contre en dehors du lycée, trois amies savent que je gère un blog.

Qu'est ce que tu penses des visiteurs? Jamais de mauvaise surprise?

Pour le moment, les visiteurs sont très sympas et je n'ai jamais eu de mauvaise surprise. Pourvu que cela continue comme ça.

tu évoluer ton blog?

J'ai un peu de mal à le voir dans le futur. Pour le moment, j'essaie de poster régulièrement et d'avoir une base solide.
Je voudrais interagir un peu plus avec les visiteurs.

Et toi, quels sont tes projets d'avenir? Est-ce que le blog t'a ouvert des horizons?

Je n'ai pas vraiment de projet.
Le blog ne m'a pour le moment pas ouvert des horizons, mais ça m'a reboostée au niveau de l'écriture qui est mon activité favorite :) et que j'avais tendance à délaisser un peu trop à mon goût.

tu difficile de l'alimenter régulièrement?

Parfois, c'est vrai que c'est dur de trouver des idées. Mais ce n'est que le début alors ça arrive rarement, j'ai encore une petite réserve d'idées donc je le fais volontiers !

tu référencée sur d'autres sites ? (voir plus bas)

Qu'entends-tu par "référencée" ?? Je me suis inscrite sur l'annuaire des Eklablogs (ça compte ?) sinon non.

Ici se termine l'interview de cette jeune blogueuse. Libre à elle de modifier ou de compl!ter ses réponses. Je dois dire que je suis très étonnée de la jeunesse de nombreux propriétaires de blogs. Si tous les thèmes abordés ne m'intéressent pas autant, je reconnais bien volontiers la qualité, la variété et la créativité de ces espaces de liberté. Bravo donc à cet aspect de l'ère de la technologie de la communication.

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