• Quelques-uns d'entre vous doivent encore se souvenir des envolées de Georges Marchais, leader du PC, dans ses célèbres interviews des années 80.

    Et bien, on pourrait dire que M. Hollande a fait sienne celle qui est en titre de cet article! Depuis 2 ans, ceux qui l'ont élu, attendent qu'il mette en oeuvre ses promesses en matière de justice fiscale, d'emploi et de politique sociale. Le résultat sans appel du vote des deux derniers dimanches montre clairement que plus personne n'est disposé à attendre beaucoup plus longtemps!

    Et voici la réponse du Président, il nomme M. Valls a la tête du gouvernement. Vous avez demandé la gauche? Je vous donne un Sarkozy repeint en rose.

    Comment quelqu'un qui s'est fait le chantre de la sécurité au mépris même du droit communautaire, quelqu'un qui considère qu'aux Roms, on ne peut offrir que des bulldozers et des convois de gendarmes, pourrait faire autrechose que ce qui est fait depuis 2 ans par la gauche et depuis 20 ans avant par la droite, à savoir poursuivre une politique libérale imposée par la finance et le grand capital? Comment cet homme là pourrait-il être celui du sursaut, du changement de cap, de la reprise par la France du discours social et humaniste qui a complètement disparu tant à Paris qu'à Bruxelles?

    Ce n'était pas votre demande? Et bien c'est ma réponse!

    Un commentaire sur Facebook laissait entrevoir cependant un espoir de changement!.

    Et si cette nomination de M. Valls à la tête du gouvernement était finalement, pour les écolos et la gauche du PS, la goutte d'eau de trop, la couleuvre de trop, la faute de trop qui les poussent enfin à quitter le bateau sans cap de ce centre gauche qui ne dit pas son nom et à rejoindre les vrais militants du changement social.

    Alors là, M. Hollande pourrait dire "Ce n'était pas le sens de ma réponse" et des millions de Français et au-delà des frontières, de citoyens européens répondraient "Oui mais c'est notre demande depuis des années!"....


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  • Quelle honte d'appartenir à un pays où, en 2014, dans de nombreuses villes, les électeurs placent en tête, un candidat du Fhaine. Quelle honte pour la France et quelle responsabilité pour une classe politique incapable de tenir ses engagements (ou de prendre des engagements tenables), incapable de donner la priorité aux vrais besoins de la population, incapable de s'opposer à la destruction du tissu social et des services publics!

    Quelle responsabilité aussi pour les média qui n'ont eu cesse de donner une visibilité à un mouvement dangereux, intolérant, liberticide et rétrograde. 

    Qulle honte et quelle responsabilité enfin pour ceux qui ne sont pas venus voter et pour ceux qui ont voté pour ces gens là!

    Et surtout quelle idiotie de la part de ces derniers!

    Il est facile de savoir ce qui va arriver aux villes à majorité Fhaine, les exemples existent: la mort des rares associations de quartier et/ou culturelles non alignées sur la nouvelle mairie, une police municipale qui va se sentir autorisée à jouer (encore plus) les shériffs, des décisions démagogiques discriminatoires donc illégales et cassées par la Justice, etc. Sans parler de scandales financiers.

    Et pour le reste, comment expliquer un vote en faveur de l'UMP avec les révélations sur le niveau incroyable de corruption du précédent septennat, un vote des "petits"?

    Ces deux situations ensemble démontrent que ce n'est pas le désir de propreté, d'éthique et d'intérêt général qui a conduit le vote, c'est plutôt une fuite en avant dans une démarche de sanction globale d'une équipe au pouvoir, quitte à se tirer une balle dans le pied. 

    Mais il y a aussi d'autres arguments et qui risquent de coûter encore plus cher dans quelques semaines avec les élections européennes. Il est facile de tenir un discours populiste, nostalgique, nationaliste, anti-euro et anti-Europe alors que la gauche au pouvoir n'applique rien d'autre que la politique libérale dévastatrice, imposée par la puissance dominante en Europe. 

    Où est l'Europe sociale? où est la volonté de protéger les Sevices publics, même rebaptisés d'intérêt général, où est la priorité donnée à l'humain sur les banques et la Finance? où est la réforme fiscale? où est.... on pourrait remplir des pages de ces renoncements.

    En sens inverse, là où la gauche avait une identité de générosité et d'intelligence dans un recours au ratio prévention/répression moins brutal que la droite vis-à-vis de la criminalité et de l'immigration, voilà qu'elle copie les méthodes issues des années Pasqua/Sarkozy.

    Que les gens soient assez stupides pour croire aux salades du Fhaine est une chose, mais que la gauche démontre à chaque fois qu'elle accède au pouvoir (et donc qu'on a oublié son (in)action précédente, qu'elle est incapable d'influer sur les politiques tant en France qu'à Bruxelles, ça, je ne le pardonne pas!

    Si dans quelques semaines, la France, patrie de Voltaire, de Rousseau, de Jean Moulin et de tant d'autres, envoie au Parlement européen une délégation largement brune, là, la responsabilité de M. Hollande et de ses amis du Parti Socialiste français sera bien lourde à assumer! Moi, Président de la République.....


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  • Aujourd'hui, journée d'élections en France,
    Mes chers compatriotes,
    Héritiers d'une si belle Histoire.
    Héritiers de tous ceux qui sont morts en combattant pour la Liberté et la Justice.
    Réfléchissez avant de glisser dans l'urne le bulletin, peut-être porteur de vos frustrations et de vos rancœurs, mais surtout porteur de haine et d'intolérance!
    Pas une voix pour le FHaine! C'est la pire des solutions, plusieurs millions d'européens et d'autres ont déjà payé de leurs vies, les résultats de telles politiques!
    Même pour votre ville, pas une voix pour les fachos!
    Je compte sur vous!


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  • Je vous l'annonce clairement, Nicolas-Dupont se promène quelque part dans Bruxelles.

    Pour être précis, un exemplaire du livre que j'ai volontairement "libéré" selon le principe du BookCrossing, erre dans Bruxelles.

    J'ai eu du mal à le lâcher. Ma crainte était surtout que le livre se retrouve dans une poubelle avant d'avoir eu le temps d'être lu. Je l'ai posé sur un banc de la Place de Luxembourg. Une dame avec un gros sac de courses, s'y est assise mais elle est repartie sans le livre. Puis 3 jeunes (2 filles et 1 garçon) avec des cornets de glace énormes ont pris le livre en mains et j'ai vu qu'ils lisaient le message destiné aux lecteurs éventuels.

    Le livre est doté d'un identifiant qui peut permettre au lecteur de hasard de se connecter sur un site particulier et de laisser une indication sur le lieu où il a trouvé le livre et où il l'a relâché et éventuellement son commentaire sur l'histoire.

    Je suis donc assez curieux de voir ce qui va se passer dans les prochains jours. Silence total ou au contraire le début d'un périple imprévisible!

    à suivre donc!


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  • Yalta est une ville de Crimée où les alliés victorieux se sont partagé le monde en zones d'influence. C'est à Yalta qu'est né le rideau de fer qui a privé de liberté pendant 50 ans, des millions de personnes d'europe de l'est.

    Aujourd'hui, l'Histoire semble bégayer. Alors que le communisme soviétique s'est écroulé, alors que la fin du cauchemar s'est traduit pour plusieurs pays par une adhésion à l'Union européenne, la Russie, entretemps économiquement restaurée, a retrouvé suffisamment de force et de détermination pour ressortir griffes et dents et défier l'Occident en jetant son dévolu sur la Crimée, territoire ukrainien.

    L'Ukraine est un de ces pays, trop proche du géant russe, qui vit sous ce que l'on pourrait appeler une semi-liberté. Soit ces pays sont gouvernés par des régimes favorables à Moscou, soit ils doivent subir pressions économiques, menaces militaires et dans le cas précis de l'Ukraine, amputation de territoire.

    C'est le retour à la guerre froide, à l'affrontement de deux grandes puissances pour affirmer leurs zones d'influence et défendre leurs intérêts en violation, s'il le faut, du droit international et de l'intégrité de pays tiers.

    L'Histoire bégaye aussi parce que Sébastopol pourrait être un second Munich. La capitulation et l'abandon de populations agressées, par des occidentaux plus intéressés à vendre (y compris des armes) à la Russie et à acheter son gaz et son pétrole, qu'à tenir bon sur des positions de principe, liées au respect du droit. Il faut dire que le camp des bons, nous, ne se prive pas non plus d'intervenir ici ou là, au nom de la démocratie bien sûr, pour défendre d'autres positions stratégiques en Afrique ou au Moyen Orient!

    La Russie n'a rien à gagner à braquer les occidentaux et comme d'habitude il est probable  que la Crimée ne serve à Moscou que pour envoyer certains signaux à Obama, sur la Syrie, l'Irak, Israel ou le Caucase. Ceci dit, faire (re) monter des tensions d'un autre âge dans un environnement aussi instable que le monde d'aujourd'hui est un jeu de déments criminels.

    M. Poutine peut compter sur les divisions et la "prudence" des occidentaux pour ne pas avoir à craindre un conflit armé majeur, les Ukrainiens eux, savent qu'ils vont vivre sur le terrain de jeux et que leur avenir à court et moyen terme va s'écrire en lettres de sang, attentats, émeutes, assassinats....

    Yalta 1945 a probablement évité au monde de connaitre son premier conflit nucléaire (à part les villes martyres du Japon),Aujourd'hui on est à nouveau au bord du suicide collectif réciproque. Dans les deux cas, ce sont des populations n'aspirant qu'à la paix et à la liberté, qui vont payer la facture!

    L'occident ne peut plus ignorer le vrai visage de M. Poutine comme il ne peut plus nier que, pour lui, le commerce l'emporte toujours sur le droit et les principes, business must go on!  

     


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