• "Un organisme incapable de se développer en un être humain ne constitue pas un embryon humain au sens de la directive sur la protection juridique des inventions biotechnologiques", telle est la réponse de la Cour Européenne de Justice à une demande d'iinterprétation de la part de la Haute Cour de Justice du Royaume Uni!

    Donc, on peut breveter! Evidemment ici la question n'est pas tant la réponse en soi que la perspective qu'elle ouvre. Sur ce domaine de la recherche (comprenez de l'utilisation commerciale) du matériel humain et qui plus est directement lié à la reproduction, la lutte est âpre entre le cynisme mercantile d'une part et l'éthique de l'autre ou entre les possibilités d'avancées médicales et les risques de dérapages monstrueux.

    La Cour s'est contentée de répondre à une question, dans la suite de sa réponse on peut même lui faire le crédit d'une certaine réserve, mais on peut aussi reprocher le manque de fermeté des Législateurs.

    En fait, on s'approche toujours plus du clonage humain mais maintenant beaucoup d'aberrations sont même envisageables. Des fous peuvent à présente tenter d'associer un ovule humain et du matériel génétique non humain (c'est toujours couvert par cette réponse) et puis qui interdit un jour de demander à la Cour de préciser ce qu'elle entend par "être humain", est-ce qu'un "produit" tel qu'imaginé par Huxley dans le Meilleur des mondes, créé pour travailler dans des conditions "inhumaines" serait encore un être humain?

    Bref, une belle victoire des apprentis sorciers, les OGM gagnent en variétés: il y maintenant "Ovules" à ajoûter à "Organismes"!!


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  • On oublie trop souvent que s'il ne fallait retenir qu'un seul bienfait de la construction européenne, ce serait bien évidemment la Paix qui règne en Europe depuis près de 70 ans.

    On l'oublie d'autant plus que 2 voire 3 générations n'ont connu la seconde guerre mondiale qu'à travers les cours d'histoire, les films ou les livres.

    Or si la distance en années peut diluer le souvenir des destructions et des terribles pertes humaines (militaires et civiles) de la deuxième guerre mondiale il est plus qu'alarmant que la mémoire collective ait DEJA oublié les déportations, les massacres planifiés et méthodiquement organisés des juifs, des tziganes, des homosexuels sans oublier les franc-maçons, les communistes et les assassinats et exécutions des opposants politiques, des résistants voire des civils sans défense de la part de partis fascistes au pouvoir dans plusieurs pays aujourd'hui membres de l'Union.

    Aujourd'hui, ces mouvements relèvent la tête et n'hésitent plus à revendiquer ouvertement des thèses racistes, xénophobes, homophobes et leur filiation fasciste.

    De groupuscules marginaux, hooligans, et nostalgiques du 3ème Reich, plus ou moins folkloriques, on en est parvenu, au prix d'un lissage d'apparence destiné à endormir notre vigilance, à des partis "eurosceptiques" qui, élections après élections, apparaissent comme de mieux en mieux implantés dans leur pays respectif et de plus en plus soutenus (électoralement).

    Certains d'entre eux sont déjà représentés localement, voire au niveau national, d'autres s'apprêtent à atteindre ce niveau dans plusieurs grands pays, en l'occurrence les mieux placés pour connaitre le prix à payer de cette idéologie.

    Aucune démarche politique n'est plus sournoise et hypocrite que celle qui consiste à revendiquer une proximité des humbles, une préoccupation sociale, une volonté de redressement national, alors qu'elle s'appuie presque ouvertement sur des sources de capitaux étrangers (on parle beaucoup des millions de Poutine aux fachos du FHaine, ce qui ressemble, toute proportions gardées, au pacte germano-soviétique de 1940) et qui, dès qu'elle accède au pouvoir, met en place sa politique liberticide, violente et sans Justice.

    J'admire ceux qui, en ce moment, ont compris et réalisé le danger et tentent de mobiliser les populations et les responsables politiques européens. De passivité politique (Hongrie) en imposition de politiques économiques d'austérité socialement dévastatrices, l'Europe reste sourde et aveugle et ne prend certainement pas la juste mesure du danger et de la gravité de la situation.

    Quand l'école renonce à sa mission civique et éducative, quand les média, surtout les télévisions, servent, à longueur de soirées, du facile et du superficiel au lieu de transmettre le savoir et de faire progresser une conscience commune, quand des politiciens trop préoccupés par leur réélection n'hésitent pas à prendre à leur compte l'argumentaire de l'extrême droite, quand la crise économique et sociale pousse les patrons à remettre en cause tous les droits des travailleurs alors qu'ils s'arrogent des salaires d'une autre monde, tous les voyants sont ai rouge, toutes les digues sont prêtes à sauter.

    Il ne reste que la capacité de résistance de quelques organisations militantes, la possibilité de quelques rares intellectuels encore crédibles, de déclencher une prise de conscience et à chacune et chacun d'entre nous la volonté de s'engager individuellement avec ses propres moyens, pour que le pire ne devienne pas notre avenir à nous et surtout à nos enfants.

    N'oubliez pas que "ceux qui oublient le passé se condamnent à le revivre!"

    Pour en savoir plus:

    Pour un mouvement antifasciste européen

    La peste brune en europe


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  •  Message personnel à tous ceux qui confondent Justice et vengeance et qui ne rêvent que "d'éliminer" les criminels!

     


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  • À cause d'une de ces associations dont notre cerveau à la secret, il m'est revenu en mémoire ces jours ci une petite anecdote triste de mon enfance.

    Je me souviens qu'un après-midi d'élections (ou était-ce une représentation de danse de ma sœur?) , je devais avoir une dizaine d'années, mes parents, ma sœur et moi, marchions sur un trottoir des faubourgs de Nancy lorsque nous avons remarqué un petit oisillon, incapable encore de reprendre son envol, qui semblait bien mal en point. Son avenir était certain, les griffes du premier chat venu, les roues d'une voiture ou tout simplement la faim allaient rapidement signer sa fin.

    J'ai donc obtenu de ma mère, l'autorisation, sans doute assez peu enthousiaste, de le prendre et de le ramener à la maison pour quelques jours.

    A l"époque, j'avais dans ma classe de primaire, le fils du gardien du Château de Remicourt, tout proche de notre petit lotissement et grâce à lui, lors d'expéditions estivales dans le parc du château, j'avais appris, entre autres, à attraper les jeunes oiseaux sans les blesser.

    Voilà donc ce petit moineau plongé dans un environnement bien différent! Nous l'avons installé, dans la chaufferie, dans une boite à chaussure douillettement aménagée. Nous lui avons donné à manger, du pain trempé dans du lait me semble t-il

    Comme c'était le printemps, quelques semaines avant les congés d'été, le jardin ne devait pas manquer de fruits, des fraises en particulier dont la cueillette a dû nous (ma sœur et moi) paraître alors un peu moins fastidieuse en sachant qu'une (petite) partie en était destinée à notre hôte.

    Ma mère nous racontait, à notre retour de l'école, les évènements de la journée et ses progrès de remise en forme et il s'est ainsi avéré très rapidement que le jeune oiseau l'avait adoptée, sinon comme mère, comme son infirmière préférée. Dès qu'elle apparaissait dans l'escalier de la cave, il l'accueillait de "tchip-tchip" de plus en plus vigoureux et sonores et ma petite maman commençait bien entendu à s'attacher à ce petit animal.

    La fin est plus triste puisque nous avons dû confier l'oisillon, devenu entretemps assez costaud pour gambader où il voulait sans crainte, en perspective de notre départ en vacance. Nous l'avons laissé chez des voisins qui prétendaient s'y connaitre et qui avaient accepté de s'en occuper pendant notre absence.

    À notre retour pourtant, mauvaise nouvelle, l'oiseau était mort. N'avait-il pas supporté cette nouvelle épreuve, la séparation d'avec ma mère en particulier? La fin est plus prosaïque hélas, ces gens qui disaient s'y connaitre en matière d'oiseaux, avaient décrété qu'il n'était pas nécessaire de lui donner à boire...

    Je me souviens de notre déception sur le moment et si cette histoire semblait définitivement enfouie dans les tiroirs de ma vie, je suis heureux que le retour à la surface de ce souvenir me donne l'occasion de l'évoquer. C'est ce genre d'anecdotes qui nourrit l'imaginaire et la personnalité d'enfants, même si la vie à la ville d'aujourd'hui les rend improbables.

    Mais pour moi, cette période de mon enfance s'est déroulée dans un environnement encore assez naturel, terrains vagues avec mares, parc du château accessible et qui nous permettait de côtoyer l'aventure tout en bénéficiant du confort et des services de la Ville toute proche. Aujourd'hui, tout est urbanisé et les ruelles de mon enfance sont pleines de voitures.

    Quand je me tourne vers mes souvenirs, je revois la maison où j'ai grandi.....

     


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  • Ne vous méprenez pas, je ne suis devenu ni devin, ni voyant et je ne dispose d'aucune boule de cristal à même de m'éclairer sur l'évolution climatique des prochaines semaines.

    Non, mais j'ai envie de vous expliquer ce que je ressens chaque année à cette période ci.

    Je déteste ce mois de novembre, l'humidité, le froid, l'obscurité. Novembre signe l'adieu définitif à l'arrière saison. Si octobre peut offrir des journées ensoleillées, quasi printanières (la nostalgie de l'été en plus), novembre ne réussit au mieux qu'à donner un peu d'intensité lumineuse aux rares heures de jour qu'il nous consent.

    Le plus souvent pourtant, le quotidien de novembre, c'est la brume, le brouillard, le givre ou le vrai froid humide qui transperce n'importe quel assemblage de vêtements.

    Et cela va déborder de novembre jusqu'au 21 décembre. Car ce fameux 21 décembre, le jour le plus court de l'année, le solstice d'hiver, se produit un phénomène magnifique, on ne s'enfonce plus dans l'hiver, on file vers l'été, la chaleur, la lumière, la Vie!

    Oui je sais, rien ne change aussi brutalement et derrière décembre, janvier et février sont en embuscade avec leur lot de neige et de températures glaciales souvent beaucoup plus basses que celles de novembre mais, du moins pour moi,  c'est quand même différent. D'une certaine manière le froid de novembre, même s'il est plus limité est pire à supporter que le froid plus intense des 2 "vrais" mois d'hiver.

    Est ce que cette perception personnelle est liée à mon profil astrologique? Si quelqu'un est intéressé à rechercher une telle explication, je précise que suis Capricorne ascendant Scorpion. Quoi qu'il en soit, pour moi, très nettement presque physiquement, je ressens novembre comme une plongée dans le noir angoissant de l'hiver et janvier et février comme les derniers obstacles à franchir sur la route des beaux jours.

    Courage, à peine 3 semaines à tenir!

     


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